Patient amputé sous le genou, nous sommes a J1. Il chute, le pansement saigne. L’IDE et l’AS décide d’ouvrir le pansement et à ce moment là les sutures pètent comme une bouche qui s’ouvre puis l’os sort.

Patient opéré, un été, lors d’une coiffe de l’épaule à J0. Le soir, le patient veut uriner mais il a interdiction de fait de l’anesthésie générale récente. L’IDE de nuit lui donne un pistolet mais il n’arrive pas a uriner. L’IDE lui répond alors qu’il devra le sonder. Le patiente accepte puis demande ce que c’est. Après les explications de l’IDE, le patient répond « vous n’allez me mettre un tuyau dans la bite ». Le patient insiste pour uriner debout. L’IDE finit par accepter en restant à coté du patient et en mettant un haricot par terre. Etant en chambre double, l’IDE avait fait attention de tirer le rideau. Le patient urine mais l’envi pressente était telle que le haricot déborda. Le patient se recouche, l’IDE nettoie. Je le rappelle nous sommes en une nuit d’été, les volets de la chambre ne sont pas fermés. La lumière de la lune éclaire partiellement la pièce. Soudain le patient vit une giclé apparaitre violemment contre le rideau. Le voisin venait de vomit en jet.

Une patiente de 90kg opéré d’une PTG qui se mobilisait très mal. Nous étions à trois pour l’installer sur les WC quand avant meme de se poser dessus, elle lacha une « bouse ». De la vrai taille d’une bouse de vache. Une AS poussa les selles dans la cuvette, tira la chasse mais cela boucha les WC.

Une patiente qui décède à 6h du matin, la famille qui reste au prêt d’elle toute la journée en attendant les pompes funèbres. Cette meme famille qui a 16h, nous apporte un sac remplit de chocolat et bonbon pour nous remercier de nos bon soins.

Premier changement de protection de ma vie, je suis étudiant et c’est mon premier stage. Le patient se tourne dans le lit sur le coté opposé a moi. Je tire la protection, elle coince. Je tire encore plus fort et soudain je me retrouve avec la protection collé à ma tenue d’étudiant et des selles de partout.

A ces odeurs de vomi, urines, selles, escarres, haleine de bon matin avant meme ton café rituel de début de service.

A ces sonnettes incessantes alors que je sors à peine de la chambre.

Aux Urgences, un patient est emmené par les pompiers. Il faut savoir que les pompiers ont une feuille où ils marquent les données administratives, médicales … du patient. Sur la feuille était écrit « AZAMER ». En souvenir oublié de cet orthographe.

A cette journée de repos, avec au programme couette, chocolat chaud, série. Histoire de se reposer avant 3jours de travail consécutifs. A ce programme joliment raillé de mon planning pour faute d’un appel de ma cadre qui me demande de venir remplacer une collègue malade. A mes 4 jours de travail en 12h qui s’annonce rude.

A ce petit trou que je galère à trouver chez une patiente un peu trop agée et un peu trop en surcharge au niveau pondéral.

Quand tu sais vraiment ce que veut dire l’expression «  vue de nez »

Deux patientes en chambre double, l'une qui dit "ça picote, ça picote" et l'autre qui lui dit "tu t'es jamais fait baisé"