Ce métier est beau, passionnant et très prenant.

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Vous pouvez travailler de partout en France et dans le monde. Dans n'importe quel service. Avec tout type de population même si la majoritaire reste les personnes âgées.

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Pour ma part, j'ai décidé de travailler dans le privé. J'y trouve une plus grande liberté d'action et moins de contraintes. Je suis rarement appelé sur mes jours de repos pour remplacer du personnel, chose qui se pratique énormément dans le public.

Dans le privé vous aurez plus de possibilité de travailler en 12h. Certes cela parait long mais dites vous que 3 jours au boulot et le reste de la semaine est à vous. Ce qui permet d'exercer ailleurs également. Dans le public vous travaillerez principalement en 7h -7h30 ou 8h soit entre 4 et 5 jours par semaine en alternant matin ou après midi. Les heures supplémentaires sont difficilement payées dans le public contrairement au privé où c'est monnaie courante. La population n'est pas forcément différente dans le public et privé.

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Je travaille en service de médecine, chirurgie, ambulatoire et en SSR. Je vois dans énormément de choses, j'apprend sans cesse et ce métier permet de ne jamais tomber dans la routine si on se pose la question "pourquoi je fais ça, pourquoi je donne tel médicament, pourquoi je fais tel pansement...".

Mon sujet de mémoire était la remise en question professionnel, j'estime qu'il est indispensable de se remettre en question sans cesse. Sur notre façon de travailler, se dialoguer avec les personnes, s'agir en situation d'urgence afin d'améliorer les choses. Le dialogue avec son équipe est primordial que ce soit pour résoudre un conflit mais également pour se "détendre".

Le moment des transmissions orales est important pour la continuité des soins mais également pour évacuer ses tensions accumulées sur la journée. Certains étudiants peuvent être choqués ou surpris de notre façon de parler de certains patients mais c'est notre façon à nous de nous détendre. Ce métier doit être un plaisir et non une contrainte car la recherche d'emploi y est facile. N'oubliez pas qu'un IDE en début de carrière touche environ 1600e net.

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On vous dira au cours de votre formation "Prescription orale, prescription fatale", "Il faut savoir dire NON". C'est vrai, en théorie. Mais dans la pratique cela n'est pas forcément faisable tout le temps. Attention, je ne dis pas qu'il faut dire OUI à tout. J'estime qu'une confiance doit être faite avec le médecin avec qui vous travaillez et qu'une fois cette confiance instaurée vous pourrez travailler sans filet, parfois. En résumé, sachez dire NON au début afin de poser vos limites, les chir et les médecins vous testeront. Quand ils verront votre façon de travailler tout ira bien.

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J'ai la chance de travailler avec un médecin qui aime m'apprendre et ça c'est juste parfait. Pour cela, j'ai du prouver mes capacités, mes compétences, mes connaissances.